Sur la route

Pour suivre cette chronique, je vous invite fortement à vous ouvrir un compte Deezer et de lire en audiorama… 
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Ce matin, des passages de Sur la route, de Jack Kerouac sont venus à me oreille. Je ne l’ai jamais lu. Honte à moi! direz-vous. Grand bien vous fasses. Mais j’ai lu Volkswagen Blues de Jacques Poulin.   Mais sans savoir, trois petites phrases et je savais ce que c’était. Parce que j’ai bien compris la sensation intérieure.

Jack Kerouac, l’inventeur de la notion moderne du road trip.

J’ai pas le road trip difficile. Aller faire l’épicerie seule avec de la musique… Je passe par les petits rangs dans l’arrière pays et je mets mon hamster à «off». Je crée un moment, une empreinte. Ça prend LA bonne musique, généralement, ça prend quelques kilomètres pour trouver ma zone de confort. Et Paf! Au détour d’un chemin de terre…


Je sens que je m’élève légèrement… C’est aérien… L’image, la musique… ma vie pourrait s’arrêter là… Fauré… une grange dans un champ… Puis enchaine...  Le cantique de Jean Racine 


 Je chante la partie Soprano même si je n’ai plus la voix depuis bien des années… Mais je la connais par cœur… 
Puis une route de terre… La poussière lève… Le random s’énerve un peu…

Ma chanson d’automne par excellence… Je pourrais parcourir toutes les routes de terre du monde en boucle seulement avec cet album dans le tapis…  J’ajouterais peut-être cette toune... Himalaya mon amour , mais elle convient tout aussi bien à un rang à St-Antoine en plein été.

J’aime les balades en hiver avec du Vivaldi dans le tapis! 


Je sais! C’est le printemps… Mais une balade en voiture vers 15h00 en plein mois de janvier, au moment où tu dois déjà mettre le par soleil, avec ça dans le tapis, c’est comme une promesse de bonheur… Et si je peux me réchauffer le bout des doigts sur une tasse de thé, je ne rentrerais pas chez nous…







  

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