Je veux en être droguée...

J'imagine l'air découragée de mes deux collègues que j'adore quand j'affirme haut et fort que je n'ai plus 20 ans. Elles ont 50 ans. C'est clair qu'il me reste 20 ans pour les rattraper. Mais je dois avouer qu'il y a bien des choses qui ne sont plus comme avant.
Et dans cette réflexion, mon apport de dopamine. Depuis deux ans, si je veux être capable de passer à travers mes journées de superwoman, je dois faire de l'exercice TOUS LES JOURS. Il y a cinq ans, je pouvais me contenter de 2-3 fois semaine et je tenais la route. Mais plus aujourd'hui. Si je saute un jour, dès le lendemain je m'en ressens et c'est la longue dégringolade en spirale:
Bah! Trop fatiguée ce soir, on remet ça à demain! Mais demain est souvent pire. Alors l'effort nécessaire pour arrêter cette roue est plus important que si j'avais fait mes 55 minutes d'exercice.

Et ça a un effet instantané sur mon humeur. Je commence comme une chienne enragée et je termine ça dans un monde tout rose et duveteux.

Après cette constatation, je peux affirmer que la dopamine est bel et bien une drogue. Et elle est approuvée par Santé Canada.

Et pourquoi je n'en suis pas droguée moi?

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