Au nord du 60e parallèle : troisième partie : plaisir primaire.

Plus j’attends pour faire le récit de mon voyage, plus c’est difficile de donner mes impressions. En plus, avec toute cette chaleur qui me ramollie le cerveau Pffff…

Alors, comme je fais un truc hyper machinal du genre : Tourner la page, poser sur le scanner, cliquer sur « scan », faire OK et attendre d’interminables minutes, c’est justement le moment.

Ma passion pour la bouffe n’est plus un secret. J’aime manger. Et lorsque Gen me racontait son pays, mon oreille accrochait toujours aux noms des restaurants qui marquaient leur quotidien. Ils ont des noms poétiques comme The Wildcat, The Bollock’s bistro, le Frolic.


Chacun d’eux étaient des passages obligés à notre visite.

The WildCat Café… Ouvert seulement l’été et lorsqu’on entre à l’intérieur, on comprend. Petite maison en bois rond. Monument historique, le Musée des Civilisations possède une réplique en ces murs.

On y trouve à l’entrée, une pancarte sur laquelle il est écrit que s’il manque de place, qu’en cet endroit, il est de bon ton d’inviter des gens à sa table. On y boit dans des les célèbres pots Masson (Oui! Oui! Ceux-là même dans lesquelles votre mère mettait le Ketshup maison).


Le menu est composé de plats classiques sauce Grand Nord : Hamburger de Bison ou de Caribou, différent poissons, mais surtout la

Musk-À-Boutine. Vous me voyez venir? Vague héritage québécois de l’exploitant du moment, un tas de patates frites légèrement parsemées de fromage en grain et arrosées de bouillie de Bœuf musqué et de caribou.

C’est bon? Bof! Un peu sec, mais ça le fait! C’est surtout l’expérience qui compte.




Alors qu’au Bullock’s bistro, c’est tout autre choooooooooooooooose! Il y a l’expérience… TOTALEME

NT différente du WaldCat, mais il y a aussi les sens qui vivent quelques choses de totalement dépaysant.

D’abord, les murs sont couverts de graffitis laissez-là pour les clients. Puis il y a tous ces collants qui couvrent toutes les autres surfaces.


Et je vous jure, il faut fermer les yeux quand la cuisinière travaillant à même la salle à manger, prend une demie-livre de beurre à main nue et la dépose dans la poêle qui accueillera votre poisson. Il faut aussi fermer les yeux quand vous la voyez verser une substance blanchâtre avec des motons d’une chaudière à un pichet à bière… Ou elle va mettre ça? Puis il faut à nouveau fermer les yeux quand elle met les frites dans les assiettes et l’huile dégoûte le long de celle-ci.

Par contre, il faut encore une fois fermer les yeux quand on ce met sur truc informe dans la bouche avec une sauce brune à la bière Guiness, à l’ail et au gingembre… C’est le paradis… Ça ne se décrit pas… Tout ça accompagné d’une salade arrosée de la même sauce et d’une espèce de mayonnaise qu’on appellera sauce tartare pour les besoins de la cause…



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