Mon intimité...


Ça fait drôle de parler d'intimité sur un blog. Un blog étant une fenêtre sur soi, opinion, impression, émotion, c'est un lieu impudique pour se montrer...

Même si je partage aisément tout ça, il y a une chose que j'ai du mal à montrer...


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Ma maison...

En fait, l'intérieur de ma maison. Ce qui avec le temps... et les enfants, m'a un peu isolé de mes amis, des connaissances qui cognent à la porte de mon amitié.

En fait, vous pouvez assez bien définir notre niveau d'intimité, au nombre de fois que vous êtes entré chez moi... Pas si je vous ai dit avec combien d'homme j'ai fait l'amour... Ça, à la limite, ça pourrait être de notoriété publique... Enfin.. presque... J'oublie parfois que ce blog est une fenêtre ouverte sur la nuit que je suis. M'enfin.

Alors pour être copine, je vous ai laissé descendre de votre voiture pour discuter devant de la maison alors que vous veniez me porter un truc ou me livre votre môme. Je peux dire un tas d'ânerie sur l'état de ma libido. Mais vous allez rester dans l'entrée.

Pour être amie, vous êtes sans doute déjà venue manger chez moi. Mais vous m'avez averti 6 mois d'avance et ça fait déjà deux mois que j'emmerde tout le monde avec le ménage. Mais même si on est amie, je n'aurai pas ouvert la porte de ma chambre à coucher. Et pas d'inquiétude pour les sous-vêtements abandonnés... C'est tout ce qui traîne partout qui est entreposé là.

On est amie et on est TRÈS intime si vous arrivez chez nous par un dimanche après-midi sans vous annoncez et que je ne vous ai pas bloqué la porte avec mon pied prétextant une vilaine épidémie de gastro.

Mais même si on peut définir le degré d'intimité qu'on a par la distance parcourue entre la rue et ma table où fume une tellère, je rêve en fait que vous arriviez ici par un froid dimanche après-midi (excellente façon de ne pas vous faire repousser dehors prétextant un temps fantastique pour prendre une bière dehors), de dire: «Je te serre quoi? Thé? Café? Confidence?» et de me sentir bien.

Je suis totalement consciente que cette fâcheuse maladie d'avoir peur qu'on juge mon bordel, mon intérieur, mon «home», limite de belles rencontres, de bons soupers entre amis... Je le sais... Mais c'est plus fort que moi.

J'aimerais avoir cette fibre du rangement, de l'ordre naturel. Mais ce n'est pas moi. Je ne suis pas femme bien rangée, propre. Je suis un peu chaotique, mais pleine de vie. C'est ça. Dans cette maison, on vit. Et ça se voit!
Sur ce, je vous laisse sur une petite fenêtre de mon intimité:


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