C'était mal parti...

En fait, comme tous mes préparatifs de voyage. Et comme à chaque fois, c'était pire que pire.
Et quelle idée de vouloir partir à 4h00. Je voulais qu'on ait quitté Montréal et son gros trafic avant l'heure de pointe.
Partir, avec n'importe quel bon plan de match me terrorise. C'est inné chez-moi. Je ne suis pas née avec le sens de l'aventure.
Après le déjeuner, je voulais déjà me rouler en boule au font de l'auto: on avait oublié la sacro sainte doudou orange, Arielle parlait déjà de la pire journée de sa vie et Gaëlle demandait avec la précision d'une horloge suisse: "Quand est-ce qu'on arrive?" tous les 10 km.

On a fini par arrêter. J'ai acheté une doudou adoptive, une paire d'écouteurs et de la gomme. Cinq minutes après notre ré-embarquement, Romy ronflait, Arielle pianotait sur le IPod de M51 et Gaëlle chantonnait un air qui sortait de son IPod. J'allais peut-être sauver ma peau.
***
J'ai toujours eu beaucoup de préjugés face aux Ontariens, face au Canada tout entier à l'ouest de Ottawa. En fait, pour moi, c'est comme changer de pays.
Du Dépaysement, j'en ai quand même un peu.
En fait, je suis débarquée au plus bel endroit rarement vu en Amérique.

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