Au moins 10 situations, événements, personnes, choses, pour lesquelles vous pouvez dire merci et être vraiment reconnaissant ;
1) L'arrivée du texto dans ma vie a changé bien des choses. Abonnée aux amitiés longues distances, malgré une vie de famille bien remplie, certains jours, il me manquait une présence. Ayant échoué le cours "small talk 101"' j'ai noué peu de liens autour de moi. Alors dans ma campagne reculée, j'aimerais bien prendre mon café du matin avec une copine, l'appéro du soir avec une autre... Le texto m'a permise de me créer ce réseau. "Que prépare-tu pour souper?" en guise de prémisse, on peut se soutenir dans cette journée de merde. Malheureusement accusé de tous les maux de la terre, je me fais cribler de regards noirs dès que j'ose baisser les yeux sur les mots qui m'interpellent. Ces mots me permettent de garder le contact avec ces gens merveilleux qui sont loin de moi. Pour le reste...
2) La suite logique des choses est que je vous parle de ces amies merveilleuses qui peuplent ma vie. La présence de Loreli... chaque jour... C'est l'amie à qui on téléphone (texte) pour tout et rien... Pour se piquer milles fous rire, pour grogner. Je l'adore... C'est fou. C'est une présence solide, sécurisante, amicale, douce. C'est la copine chez qui j'arrêterais prendre un café, un pot de crème glacée à deux cuillères... En silence ou en fou rire... Tinker: La présence très régulière d'une nouvelle amie dans ma vie. En fait, ça fait 8 ou 9 ans que je la connais, mais elle m'intimidait. Et un jour, le texto est entré entre nous. Un je t'aime qui vibre profondément sous le sternom. C'est ma chum de gars. Avec elle, pas de tabou. Des mots gras lancés comme réaction à un beau cul de garçon qui passe à portée de vue. Des conversations de jardin secret qui se matérialisent... Tout se dit... Tout se texte... Gen: Tu es si loin... si loin... Mais une main que tu tends vers moi parce que tu en as besoin. Tu ne la quittes pas... tant et aussi longtemps que je ne te sens pas plus solide. C'est toujours et encore "Tes petites bibittes qui jasent avec mes petites bibittes dans l'invisible" peu importe les distances. Je t'aimerai toujours... Ma Julie... Toi qui m'a fait l'immense privilège de te suivre comme ton ombre le jour J, celui où tu t'es mariée. J'ai vécu l'envers du décors d'une façon toute particulière. Je t'aime d'un amour doux et je suis si heureuse que tu sois heureuse.
3) Ma paire de gars: Ici, je pourrais dire ce que je veux sur eux, ils ne le liront probablement jamais. Dans l'enseignement, on travaille avec des filles. Moi, j'ai un privilège que peu d'enseignantes ont: Je travaille avec 2 hommes fabuleux. Ce fût un long travail d'apprivoisement. Mais je peux dire que j'ai développé une véritable complicité. Je suis devenue "the one of the boys"... Ils prennent si bien soin de moi. C'est vraiment un privilège de chaque jour de les cotoyer et je suis privilégiée. Merci à vous...
4) Retrouver la grande famille: L'année 2013 devait débuter par de grandes retrouvailles familiales, elle a plutôt débuté par un grand drame: Le décès de mon oncle. Un homme que je connaissais peu, mais qui, sans le savoir, m'a offert un grand cadeau, celui de renouer et solidifier des liens depuis trop longtemps fragilisés. J'ai renoué avec mes cousines. J'ai appris à découvrir des femmes merveilleuses. Elles connaissent des choses sur moi que peu de gens connaissent parce qu'elles savent d'où je viens... Et je n'aurais pu imaginer à quel point ces liens sont précieux pour moi.
5) Mon noyau familial: Comment puis-je faire un bilan de cette année sans leur accorder toute l'attention qu'il mérite. Dans l'explosion nucléaire qu'est la vie, il est mon atome à moi. Le pôle autour duquel je gravite et qui sans lui, je serais un électron un peu trop libre. Ce qui me touche le plus, c'est qu'ils acceptent mon besoin de prendre de l'air et m'attendent les bras ouverts. Se sentir aimer d'eux est la plus grande sécurité de ma vie. Avoir l'impression de faire parti d'un grand orchestre symphonique au quotidien.
6) Découvrir que l'amitié n'est pas une question de présence. Aimer vraiment quelqu'un est de vouloir qu'il\elle soit heureux, avec ou sans nous... Merci...
7) Me donner le droit d'être autre chose qu'une mère et une conjointe: Lorsque je suis retournée au travail après la naissance de Romy, j'avais entrepris d'être autre chose d'une mère. Je voulais... J'avais décidé QUE... sans grand succès... Plus je voulais, plus je me retrouvais attachée à cette vie que je vivais. J'ai fini par lâcher prise... un peu. J'ai fini par accepter qu'ils seront toujours attachés à moi. Il n'y a pas de switch on\off. Ils font partis de moi. La femme que je suis aujourd'hui les porte tous en elle. D'accepter ce fait m'a permis de me retrouver en dehors d'eux. Drôle de paradoxe. Et si seulement je pouvais trouver la switch.
8) Si j'étais une bulle, elle serait pleine! Saturée! Il y en a plus que le client en demande. Je suis comblée. Et prenant une immense place, mon travail. Je l'aime. Je me sens bonne même si parfois je doute. Je me sens utile même si parfois je me sens impuissante. Et cet année, on m'a demandé de travailler à l'élaboration d'un projet commun. Je suis assise à une table et je construis des projets pour permettre de facilité le travail de mes pairs. J'ai (et je trouve toujours puisque j'y travaille encore) trouvé l'exercice gratifiant. Une bouffée d'air dans ma pratique. Mais j'ai aussi découvert que je ne pourrais pas faire ce métier sans mon contact quotidien avec les enfants.
9) Réussite: Me trouver belle avant de vouloir changer mon corps: Je crois que c'est ma plus belle évolution cette année. En 2012, j'ai décidé que je ne passerais pas le restant de ma vie à me battre contre mon corps. Régime, pas régime, exercice, pas exercice, toute cette lutte me bouffe une telle énergie. Mais en même temps, ma santé physique, ma santé mentale... Et si j'abandonnais la lutte, que me restait-il? Un corps? Que je n'aime pas? M'accepter telle que je suis? Et j'ai cette petite bulle au cerveau... L'équation suivante ne fonctionne pas: Je m'aimerai quand j'aurai assez maigrie... Ça fait des centaines d'années que les femmes pensent comme ça et Weight Watcher fait encore des millions! Et si l'équation inverse était vraie: Je dois m'aimer AVANT de vouloir changer mon corps. Je ne savais pas trop par où j'allais. 2013: Me trouver belle chaque jour. Même si la réussite n'est pas totale, je n'ai pas échoué. Tout ça devait passer par des considérations bassement esthétiques. Et tout a commencé par mes ongles que je me suis mise à manucurer toutes les semaines. Je me regardais les mains. Moi qui aies beaucoup de mal à juger les gens sur leur apparence, je m'auto-jugeais quotidiennement. Puis ce fût la petite robe, celle que je n'osais jamais mettre parce que la rondeur du genou saillait trop. Allez! Puis au mariage de Julie, oser LA robe. Cet automne, ce fût me donner le droit à cette paire de botte que la femme ordinaire porte sans questionnement. Ce fût d'accepter de me trouver jolie dans ce grand pull mauve un peu moulant, de refuser de porter des sous-vêtements qui ne flattait pas ma silouette... Aujourd'hui, c'est la plus grande victoire. Je me trouve belle, je fais de l'exercice pour me sentir bien, j'ai perdu un peu de poids et je n'ai pas envie de laisser tomber la serviette.
10) Merci la vie pour cette capacité que j'ai d'aimer la vie à ce point...
Vous avez eu à surmonter qui vous ont appris ou rappelé d'importantes leçons de vie ;
- Dans la vie, il y a des choses qu'on ne demande pas. On ne se lève pas un beau matin en se disant: "Tiens! Et si j'allais assister au décès de quelqu'un aujourd'hui?" Ça arrive sans crier gare. Ce n'est pas mon histoire à moi. Je ne me sens pas le droit de le raconter. Mais je cet événement a laissé une trace indélébile dans mon chemin de vie. Il a cellé pour toujours une amitié. Il m'a permis de faire la paix avec d'autres événements de ma vie. Ça marque d'une pierre blanche ma destinée. Et je sais que je n'ai pas fini d'apprendre de cela.
- Cette année en a été une difficile pour ma grande. J'avais des doutes depuis un certain temps, mais on a posé une hypothèse de dyslexie pour elle. La dyslexie n'est pas l'autisme ou tout autre diagnostique handicapant. C'est le constat d'un dysfonctionnement neurologique des processus de lecture ou d'écriture. Elle n'est pas la première et ne sera pas la dernière à le vivre. Je suis moi-même atteinte de dyslexie. Mais comme je n'ai eu de dyagnostique que très tard dans ma vie d'apprenante, j'ai dû en pelleté un coup. Elle est comme moi. Elle apprend comme moi.. Et moi, je suis devenue enseignante. Je suis passée outre cet "handicape" pour devenir enseignante... Elle passera à travers ça ma Poupoule d'amour...
Une fois le bilan fait, visualisez l'année qui vient :
1 - Un objectif personnel
- Trouver une place dans ma bulle pour quelque chose auquel je tiens. Ma bulle va exploser. Mais certaines choses sont superflux. Je vais devoir faire un grand ménage pour y faire de la place. Aussi, je veux poursuivre mon travail sur ma perception du corps. Prendre soin de moi.
2 - Un objectif professionnel
- Être plus organisée. Point!
3 - Une force à exploiter plus
- Mon optimisme. Je le suis. Inconditionnellement. Mais j'aimerais l'exploiter pour trouver une plus grande tranquilité d'esprit.
4 - Un nouvel apprentissage à faire
- Apprendre la zenitude... Apprendre à garder mon calme... Arrêter de parler sans arrêt quand je suis nerveuse... Le calme intérieur...
5 - Une bonne action
-Je n'ai jamais cru aux bonnes actions préméditées. Je suis de celle qui agie spontanément. Je vois? J'agis. Mais je vais tenter d'être plus attentive aux besoins des autres afin de pouvoir mieux les aider.
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