Je suis une moumoune avouée. J'ai peur de beaucoup de choses. J'ai peur des serpents, des dentistes, des orages (malgré que je me suis soignée sans m'en rendre compte). Mais j'ai surtout peur des émotions provoquées chez moi et encore plus celles que je provoque chez les autres sans vouloir. Peur de blesser, d'agacer, de faire souffrir. Alors je souris, je suis gentille et je ne dis rien. Je garde pour moi tout. Si je ne dis rien, peu de chance de provoquer chez l'autre une réaction que je n'aurais pas souhaitée.
Au secondaire, le prof d'éducation physique nous avait encouragé à monter sur le tremplin de trois mètres et à esseyer une figure. J'étais montée sous le regard hilare de mes camarades. J'étais terrorisée. Peur au ventre, nausée, mains qui tremblent, genoux mous. J'ai regardé l'eau en bas. C'était facile de me retourner et descendre par l'échelle. Peu d'efforts à faire. Un petit élan dans les jambes. Risquer de me casser la figure. La honte? Elle serait présente si je me tournais... Sans même réfléchir, j'ai donné cet élan. Je me souviens de la sensation quand mes pieds ont quitté la planche. Une espèce d'euphorie mêlée à de la peur. Mais ce fût BON.
L'histoire ne dit pas si j'ai réussi la figure, mais je me rappelle la face de mes camarade quand, d'un coup de brasse solide, j'ai rejoint l'échelle. J'avais osé! J'avais risqué! C'est le souvenir que j'ai de mon risque. La première fois que j'ai accepté de donner une leçon de mathématiques, quand j'ai tordu le bras de M51 pour qu'il me fasse un bébé. Ce sont des risques que j'ai pris. Des sauts en parachute! Sans filet! On saute et on dégustera après. Ou on se brûlera les ailes...
Dernièrement, j'ai été confronté au risque... Des risques que je n'ai pas pris il y a longtemps et qui me reviennent en pleine figure. J'aurais dû parler. J'aurais dû dire certaines choses. Et je réalise que les regrets sont plus lourds à porter aujourd'hui. Comme le chien qui a mordu, j'ai ce goût du risque dans la bouche. Il goûte soudainement bon. Le risque de me faire juger... Mais la sensation des pieds qui quitte la planche... Ce vertige...
Au secondaire, le prof d'éducation physique nous avait encouragé à monter sur le tremplin de trois mètres et à esseyer une figure. J'étais montée sous le regard hilare de mes camarades. J'étais terrorisée. Peur au ventre, nausée, mains qui tremblent, genoux mous. J'ai regardé l'eau en bas. C'était facile de me retourner et descendre par l'échelle. Peu d'efforts à faire. Un petit élan dans les jambes. Risquer de me casser la figure. La honte? Elle serait présente si je me tournais... Sans même réfléchir, j'ai donné cet élan. Je me souviens de la sensation quand mes pieds ont quitté la planche. Une espèce d'euphorie mêlée à de la peur. Mais ce fût BON.
L'histoire ne dit pas si j'ai réussi la figure, mais je me rappelle la face de mes camarade quand, d'un coup de brasse solide, j'ai rejoint l'échelle. J'avais osé! J'avais risqué! C'est le souvenir que j'ai de mon risque. La première fois que j'ai accepté de donner une leçon de mathématiques, quand j'ai tordu le bras de M51 pour qu'il me fasse un bébé. Ce sont des risques que j'ai pris. Des sauts en parachute! Sans filet! On saute et on dégustera après. Ou on se brûlera les ailes...
Dernièrement, j'ai été confronté au risque... Des risques que je n'ai pas pris il y a longtemps et qui me reviennent en pleine figure. J'aurais dû parler. J'aurais dû dire certaines choses. Et je réalise que les regrets sont plus lourds à porter aujourd'hui. Comme le chien qui a mordu, j'ai ce goût du risque dans la bouche. Il goûte soudainement bon. Le risque de me faire juger... Mais la sensation des pieds qui quitte la planche... Ce vertige...
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