Je ne dors pas... Encore... Mes yeux sont ouverts depuis trop longtemps. Ils le sont comme en plein jour, comme s'il était 14h00... Et mon cerveau fonctionne avec comme si la journée était démarrée.
À une certaine époque, je me gratifiais de pouvoir survivre avec très peu de sommeil. Quand on a des enfants et qu'on a passé plusieurs années à devoir fonctionner avec 5 ou 6 heures de sommeil, parfois entrecoupées, on s'y fait. On se trouve des ressources insoupçonnées et on fonctionne normalement avec peu. Mais chaque minutes où notre tête est posée sur l'oreiller est dormie.
Mes enfants dorment paisiblement depuis belle lurette (merci mon dieu), mais pas moi. J'ai évité de croiser du regard le réveil-matin, espérant berner mon cerveau. Essayer de lui faire croire qu'il pouvait s'endormir... Rien à faire...
Se lever, faire le tour de la maison, éviter les écrans, prendre un bon livre (qui ne font pas légion pour moi en ce moment). Mais chaque minute où mes yeux sont ouverts est une torture. Boire un verre d'eau, s'allonger ailleurs, essayer de ne penser à rien, essayer de penser à quelque chose d'agréable...
Hygiène du sommeil, je te hais. Se coucher toujours à la même heure, avoir toujours la même routine, faire de l'exercice pendant la journée, couper télévision et ordinateur au moins 30 minutes avant l'heure du coucher.. Ne pas faire de sieste le jour même si c'est tout ce que je demanderais... Je FAIS tout ça! Et mon problème n'est pas de m'endormir le soir... Au contraire... Je dois résister le soir à un endormissement précoce. «Oui! Je t'écoute! Ah! Non! C'est toi qui m'écoute? Y'a pas de ronflement dans l'histoire? T'a bien raison, maman a dû s'endormir pendant l'histoire...»
Mon problème est que au bout de 4 à 5 heures de sommeil, ils s'ouvrent et ne veulent plus se refermer. Pourtant, je ne rêve que de sommeil, mais j'y rêve éveillée. Mais je devrai faire avec. Je devrai faire fonctionner la machine avec peu...
Il y a quelques années, ça allait. Je pouvais vivre au rythme du manque pendant 5 à 6 semaines sans m'effondrer. Mais aujourd'hui, je sens que la machine s'use. Des semaines que je vis à ce rythme, plus intensément depuis le départ de maman. Mais je commence à avoir des maux de tête, souffrir du manque de caféine, avoir mal aux épaules et au dos...Mes yeux se creusent... Je couve constamment un virus qui ne se déclare jamais...
En fait, je rêve secrètement d'être attachée à un lit. Une espèce de guimauve pleine d'oreillers d'où je ne pourrais pas sortir. Tant et aussi longtemps que je n'aurais pas rattrapé ce sommeil qui me manque si cruellement. N'avoir qu'à attendre que le marchand de sable passe...
À une certaine époque, je me gratifiais de pouvoir survivre avec très peu de sommeil. Quand on a des enfants et qu'on a passé plusieurs années à devoir fonctionner avec 5 ou 6 heures de sommeil, parfois entrecoupées, on s'y fait. On se trouve des ressources insoupçonnées et on fonctionne normalement avec peu. Mais chaque minutes où notre tête est posée sur l'oreiller est dormie.
Mes enfants dorment paisiblement depuis belle lurette (merci mon dieu), mais pas moi. J'ai évité de croiser du regard le réveil-matin, espérant berner mon cerveau. Essayer de lui faire croire qu'il pouvait s'endormir... Rien à faire...
Se lever, faire le tour de la maison, éviter les écrans, prendre un bon livre (qui ne font pas légion pour moi en ce moment). Mais chaque minute où mes yeux sont ouverts est une torture. Boire un verre d'eau, s'allonger ailleurs, essayer de ne penser à rien, essayer de penser à quelque chose d'agréable...
Hygiène du sommeil, je te hais. Se coucher toujours à la même heure, avoir toujours la même routine, faire de l'exercice pendant la journée, couper télévision et ordinateur au moins 30 minutes avant l'heure du coucher.. Ne pas faire de sieste le jour même si c'est tout ce que je demanderais... Je FAIS tout ça! Et mon problème n'est pas de m'endormir le soir... Au contraire... Je dois résister le soir à un endormissement précoce. «Oui! Je t'écoute! Ah! Non! C'est toi qui m'écoute? Y'a pas de ronflement dans l'histoire? T'a bien raison, maman a dû s'endormir pendant l'histoire...»
Mon problème est que au bout de 4 à 5 heures de sommeil, ils s'ouvrent et ne veulent plus se refermer. Pourtant, je ne rêve que de sommeil, mais j'y rêve éveillée. Mais je devrai faire avec. Je devrai faire fonctionner la machine avec peu...
Il y a quelques années, ça allait. Je pouvais vivre au rythme du manque pendant 5 à 6 semaines sans m'effondrer. Mais aujourd'hui, je sens que la machine s'use. Des semaines que je vis à ce rythme, plus intensément depuis le départ de maman. Mais je commence à avoir des maux de tête, souffrir du manque de caféine, avoir mal aux épaules et au dos...Mes yeux se creusent... Je couve constamment un virus qui ne se déclare jamais...
En fait, je rêve secrètement d'être attachée à un lit. Une espèce de guimauve pleine d'oreillers d'où je ne pourrais pas sortir. Tant et aussi longtemps que je n'aurais pas rattrapé ce sommeil qui me manque si cruellement. N'avoir qu'à attendre que le marchand de sable passe...
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