Ça y est! Le marathon est parti! Je ne vous re-raconterai
pas quel stress tout ça provoque chez moi, c’est pareil chaque année.
Je me lève tôt! Genre vraiment tôt! Genre que ta face va se
déformer si je t’avoue à quelle heure je me lève! Pis tu vas me demander ce que
je fous debout à cette heure-là! Qu’est-ce qu’on peut faire de mieux que de
dormir?
Je me le demande bien… Si je pouvais ne pas dormir dans la
vie… Ça ferait bien mon affaire. Mais c’est une autre histoire.
En juin, je donne un monumental coup de pied aux boîtes à lunchs
et fais un satisfaisant doigt d’honneur au réveille-matin. Je ne regarde plus sans cesse l’heure à
laquelle je me couche. Terminer de devoir appliquer ma crème de jour en même
temps que de me brosser les deux pour sauver 5.8 secondes. Fini de m’entraîner
quand il fait noir. En fait, je me demande comment se fait-il que je supporte
ça pendant 200 jours. Vous me direz que 75% de la population râle, mais y
survit? D’accord…
Mais je n’en peux plus des routines qui nous ordonnent le
pas, de l’horloge qui nous rend esclave du temps. Déjà qu’il y a l’estomac des
enfants… On en finit plus. Alors on passe l’été complètement désaxé à se lever
quand les yeux daignent s’ouvrir, on mange quand l’estomac n’en peut plus, on
se couche quand nos paupières ferment le rideau de scène.
Cette vie nous semble la plus délicieuse qui soit. Comment
survivrons nous au retour du réveille-matin, à faire la course à tous ces minutes
grappillées ici et là.
Et je me suis surprise à soupirer de soulagement quand je me
suis retrouvée devant mon miroir. J’ai dit : «Bon matin petit tube de
crème de jour! Comme tu m’as manqué!» C’est que sans routine, j’ai aussi évacué
de petits gestes comme me mettre de la crème, m’envoyer un petit nuage de
parfum sur la poitrine, la petite douche matinale qui me remet les yeux en face
des trous. Après six semaines de liberté divine, je m’accroche à ces petits
gestes. Dans la voiture, je dépose mon café là et mon téléphone ici et il y a
quelque chose de tellement rassurant. Pour déjeuner, je me prépare un smoothie
et me prévois une collation pour 9h00.
***
Pour la nouvelle tradition: Première photo de l'année... On en prend une autre le 30 juin...
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