Parce que mon tendre époux a inondé les réseaux sociaux de nos photos de voyage, il ne me reste plus beaucoup de découvertes à faire faire aux autres. Mais j'ai résolument fait une rétention de toutes mes images parce que je ne porte pas DU TOUT les mêmes lunettes que lui lorsque j'observe ce qui m'entoure. Mes lunettes ont besoin d'explications. Et comme je suis trop occupée à sentir, observer, voir, aimer, détester, j'ai préféré attendre d'être rentrée pour montrer tout ça avec un pas de recul.
Mes lunettes seraient celles d'un anthropologiste. Comment l'humain vit dans son milieu. Rien ne me fascine plus que d'observer les locaux vivre au quotidien. Si je me promène sur la rue et que les gens ont laissé leurs fenêtres ouvertes, c'est sans pudeur que j'observe dans la maison. De toute façon, je n'y reviendrai pas...
La première chose que j'aime faire quand j'arrive quelque part, c'est de visiter une épicerie. Pas celles remplies de trucs qu'on montre aux touristes. La vraie épicerie où tout le monde va. Je veux voir ce qu'ils achètent, comment ils présentent leurs produits, de quoi remplissent-ils leur panier.
Je veux savoir avec quoi ils se lavent parce que NON! Ils ne se lavent pas avec des beaux petits savons cutes au lait d'alpaga des Alpes qui sent le Monoï... Ils se lavent avec du savon qui sent un parfum inconnu!
Donc, même si je n'étais surtout pas partie dans le but de faire un voyage gastronomique (budget oblige), je voulais goûter au quotidien! Je voulais manger ce que mangent les gens au quotidien! Bon! Connaissant mieux les Français, j'avais mes incontournables! Mais voici ce que la "Wannabe" foodies a bu/mangé:
Bretagne:
Comme si haut mentionné, on évite les restaurants dans les zones touristiques le plus possible! Et quand on part sur la route, on arrête au Leclerc/U/Auchamp/Carrefour et on remplit notre panier de
trucs qu'on va manger sur la route. Pâtés, fromages, pain, craquelins, fruits en tout genre et SURTOUT, et surtout DES LITRES d'Orangina!
On s'arrête sur le bord de la route, sur le bord de l'eau et c'est une expérience sensuelle.
Le moment le plus merveilleux sur terre que le Français vit intensément, c'est l'apéro. Ce moment où on se réunit vers 17h00 (en fait, plus tard aussi, mais il n'est jamais trop tôt pour le commencer). Petites cochonnailles à grignoter avec un vin moelleux ou des bulles ou n'importe quoi qui se boit... Ce moment béni, c'est QUE DU BONHEUR!
Dans mon cas, j'avais déjà annoncé que je ferais une cure au saucisson. J'ai malheureusement regretté amèrement au bout de 2 jours de ce régime. Mon foie n'a plus 20 ans!
La galette est au Breton ce que la raclette semble être au québécois (?). Du moins, mon Breton à moi! Une plaque qui chauffe au milieu de la table, des tas de condiments et Do it yourself ta galette! Jambon, Conté, crème fraîche, Nutela, beurre, sucre en poudre... AU SECOURS! La verdure est accessoire à côté! Juste pour avoir l'air de s'occuper de son intestin! Tout ça arrosé de cidre doux, semi-sec, semi-doux, brut...
On m'avait prévenue, le célèbre Jambon-beurre aurait semble-t-il disparu! Remplacé par un truc tout droit sorti d'un emballage plastique et servi sans grande conviction!
Pour en avoir préparé des MILLIERS dans ma vie, de la baguette fraîche, des tonnes de beurre et du jambon blanc C'EST TOUT! Juste ça! Parfois un peu d'emmental. Je l'ai traqué et je l'ai retrouvé dans une boulangerie.
Ça goûte le ciel! Assis sur un banc d'une place de la ville médiévale de Guérande, sur la place de la Potence...
kouign amann: Invention du péché en lui-même, de la pâte feuilletée, du beurre, du sucre. Le tout caramélisé au four... Le diable en personne. À côté, l'Armoricain... Crème et noisette... Mon foie pleure encore...
Parce qu'en juillet, mes fruits préférés déboulent dans les étals de Frances, j'ai mangé des abricots et des pêches TOUS LES JOURS!!!! Pas de petits abricots rikikis dur comme tout là! Des abricots gros comme nos pêches ontariennes et juteuses. Des pêches de toutes les sortes et de toutes les couleurs... Des fruits et même pas pour se donner bonne conscience.
La France, royaume du croissant et du petit café pour déjeuner? Mon cul oui!
Pour avoir travaillé 3 ans dans une boulangerie française à Montréal, j'ai ma petite idée sur le croissant et l'amandine.
C'est pas parce que tu badigeonnes un croissant ordinaire avec de l'abricotine et que tu saupoudres d'amandes effilées que ça peut appeler ça un croissant aux amandes!
Le local connaît toujours son boulanger et rapporte des trucs délicieux pour le déjeuner de ses invités. Mais si l'invité cherche quelque chose par lui-même, il va chercher longtemps!
Une amandine se fait avec des croissants au beurre de la veille, gorgés de pâte d'amandes et de sucre glace! Ça c'est bon!
Et pour le café, on repassera! Les rues ont été envahies par l'ennemi Starbuck que j'ai fui comme la peste.
Le café peut être bon.. Mais servi dans un dé à coudre... J'ai alors besoin d'une dizaine de dés à coudre pour être satisfaite! Et ne leur demandez pas de lait! Vous les insulteriez!
L'Angleterre
C'est de notoriété publique que les Anglais mangent mal. Il suffit de visiter une épicerie pour comprendre que ce n'est pas un mythe. L'étale de fruits et légumes fait 4 pieds de long alors que le rayon des repas tout préparé congelés, emballés sous vide ou louchement emballés fait 3 allées à eux seul! C'est pourquoi la bouffe ethnique a su se créer un chemin enviable dans l'alimentation de l'Anglais. L'Inde, ancienne colonie anglaise, se démarque bien que la Chine, le Japon et le Vietnam se fraient un chemin enviable dans l'alimentation anglaise. Pas un coin de rue sans son Bui-Bui d'où sort des effluves épicées.
Premier soir à Londres, après un long trajet en avion/train/pieds, on atterrit enfin dans notre minuscule studio vers 23h00. J'ai faim, je veux manger un boeuf à moi seule! Mais Londres se couche tôt. Contrairement à la France qui se couche tard. Alors pas le choix de trouver un truc ouvert, n'importe quoi sera le bienvenue. J'ai un peu peur qu'on s'aventure seul dans le quartier. On ne partira pas loin, l'indien du coin fera l'affaire.
Donc à minuit, sur la minuscule table de notre 12m carré (no joke), je m'envoie un curry délicieux. Pleins de légumes gouteux et de l'agneau qui ne se défend pas sous la dent. Pour 11 livres, deux plats qui nous feront 2 repas.
Si j'ai eu du mal à trouver des croissants et du café digne de ce nom en France, le Londonnien ne semble plus boire de thé! Il est abonné aux cafés exotiques. À 16h00, les cafés sont pleins à craquer et que boivent-ils? Du café! On vent des tasses, des cafés du monde entier avec des noms les plus barbares. Mais sur le menu, on retrouve simplement en bas de la liste "tea". C'est tout? Pas de "Lady Greay" ou de "Breakfast tea" ou tout autre nom romantique... Juste Tea...
Les puristes me diront que je n'ai pas bien cherché, que je n'étais pas au bon endroit. Peut-être... Mais c'était loin d'être évident. S'il y a encore des salons de thé, ils ne s'affichent pas clairement!
Je rêvais d'un thé avec des scones... Sans que ça ne soit dégueulasse, j'étais loin de ce que je m'étais imaginé. Mais quand on est trempé après une pluie diluvienne, cet arrêt fût quand même plus que satisfaisant!
Dans mon romantisme de la mère-libre-comme-l'air-qui-mange-quand-elle-a-faim, j'ai déchanté assez vite. Malheureusement, quand on commence à avoir assez faim pour se demander ce qu'on mangera, il est parfois trop tard. On erre à la recherche de LA place où ça ne nous fera pas réhypothéquer notre maison et qu'on aura l'impression d'être satisfait. Mais entre-temps, l'humeur s'amenuise comme peau de chagrin et on commence à perdre patience.
Beaucoup de restaurants se vantent de servir "the best fish & chips of a town". On voulait manger un de ces plats... Mais je pense que 24$ pour ça... C'est énorme! La purée de pois à la menthe était délicieuse! Le reste était fade et gras, les frites molles et la sauce offerte en dose homéopathique. Et dès qu'on asperge ça de jus de citron, la panure se désintègre. On apprendra plus tard qu'un bon fish & chips, c'est celui qui survivra au jus de citron.
Une amie qui vit en Angleterre m'avait déjà dit que la Guinness voyage très mal. C'est pourquoi on n'en trouve pas en fût ici. Et que ce qu'on boit en cannette n'a rien à voir avec ce qui est servit dans les FreeHouses anglaises. Et qu'elle avait raison. Ce doux liquide n'a rien à voir avec une bière à proprement parlé. C'est un nectar délicieux, doux, crémeux et qui ne goûte même pas ce qu'on trouve dans une canette au Québec. C'est beaucoup moins acide, plus sucré. Sur les verres génériques (pas tous, j'ai eu l'occasion de vérifier à de nombreuses reprises), on trouve des marques qui indiquent où s'arrête le liquide et où devrait théoriquement commencer le col de mousse qui orne le tout.
J'ai inscrit sur ma légende instagram qu'après avoir mangé un Creamtea, je pouvais mourir en paix. Clotted cream, qui n'est ni du fromage à la crème, ni de la crème fouettée, ni même de la crème sure. Qui pourrait ressemble à de la crème fraîche sucrée, mais qui est 100 fois plus goûteuse et la texture du beurre... Ça ne s'explique pas, ça se vit! Une motte sur un scone aux raisins secs et comme si ce n'était déjà pas assez, une généreuse cuillère de confiture. Et on comprend rapidement pourquoi l'Anglais consomme ce truc avec un thé brûlant. Pour faire fondre la pellicule savorique qui nous reste sur le palais.
J'en ai mangé 2 fois... La 2e fois, j'ai exagéré un peu... Légère nausée parce que c'était juste trop bon...
Paris
Paris fût Paris. J'ai mangé Vietnamien, breton, normand (vive la crème fraîche et les lardons). Pas trouvé de saucissons dignes de ce nom.
Fait étonnant: J'ai bu plus de bière que de tout autre chose. Beaucoup plus que le vin!
Et un soir, chez l'épicerie du coin, après avoir acquitté le prix des courses, j'ai détalé comme un lapin.
C'est que le prix était beaucoup trop bas pour ce que j'avais acheté. 8 Euro et des poussières pour un pack de 6 bières et de quoi préparer le souper du soir. 8 Euros, plus ou moins 12$ canadien. Chez nous, le pack de 6 bières de qualité, c'est ce prix-là!
Comme à mon habitude, j'ai cherché l'étiquette qui frappait le plus mon oeil!
Mes lunettes seraient celles d'un anthropologiste. Comment l'humain vit dans son milieu. Rien ne me fascine plus que d'observer les locaux vivre au quotidien. Si je me promène sur la rue et que les gens ont laissé leurs fenêtres ouvertes, c'est sans pudeur que j'observe dans la maison. De toute façon, je n'y reviendrai pas...
La première chose que j'aime faire quand j'arrive quelque part, c'est de visiter une épicerie. Pas celles remplies de trucs qu'on montre aux touristes. La vraie épicerie où tout le monde va. Je veux voir ce qu'ils achètent, comment ils présentent leurs produits, de quoi remplissent-ils leur panier.
Je veux savoir avec quoi ils se lavent parce que NON! Ils ne se lavent pas avec des beaux petits savons cutes au lait d'alpaga des Alpes qui sent le Monoï... Ils se lavent avec du savon qui sent un parfum inconnu!
Donc, même si je n'étais surtout pas partie dans le but de faire un voyage gastronomique (budget oblige), je voulais goûter au quotidien! Je voulais manger ce que mangent les gens au quotidien! Bon! Connaissant mieux les Français, j'avais mes incontournables! Mais voici ce que la "Wannabe" foodies a bu/mangé:
Bretagne:
Comme si haut mentionné, on évite les restaurants dans les zones touristiques le plus possible! Et quand on part sur la route, on arrête au Leclerc/U/Auchamp/Carrefour et on remplit notre panier de
trucs qu'on va manger sur la route. Pâtés, fromages, pain, craquelins, fruits en tout genre et SURTOUT, et surtout DES LITRES d'Orangina!
On s'arrête sur le bord de la route, sur le bord de l'eau et c'est une expérience sensuelle.
Dans mon cas, j'avais déjà annoncé que je ferais une cure au saucisson. J'ai malheureusement regretté amèrement au bout de 2 jours de ce régime. Mon foie n'a plus 20 ans!
La galette est au Breton ce que la raclette semble être au québécois (?). Du moins, mon Breton à moi! Une plaque qui chauffe au milieu de la table, des tas de condiments et Do it yourself ta galette! Jambon, Conté, crème fraîche, Nutela, beurre, sucre en poudre... AU SECOURS! La verdure est accessoire à côté! Juste pour avoir l'air de s'occuper de son intestin! Tout ça arrosé de cidre doux, semi-sec, semi-doux, brut...
On m'avait prévenue, le célèbre Jambon-beurre aurait semble-t-il disparu! Remplacé par un truc tout droit sorti d'un emballage plastique et servi sans grande conviction!
Pour en avoir préparé des MILLIERS dans ma vie, de la baguette fraîche, des tonnes de beurre et du jambon blanc C'EST TOUT! Juste ça! Parfois un peu d'emmental. Je l'ai traqué et je l'ai retrouvé dans une boulangerie.
Ça goûte le ciel! Assis sur un banc d'une place de la ville médiévale de Guérande, sur la place de la Potence...
kouign amann: Invention du péché en lui-même, de la pâte feuilletée, du beurre, du sucre. Le tout caramélisé au four... Le diable en personne. À côté, l'Armoricain... Crème et noisette... Mon foie pleure encore...
Parce qu'en juillet, mes fruits préférés déboulent dans les étals de Frances, j'ai mangé des abricots et des pêches TOUS LES JOURS!!!! Pas de petits abricots rikikis dur comme tout là! Des abricots gros comme nos pêches ontariennes et juteuses. Des pêches de toutes les sortes et de toutes les couleurs... Des fruits et même pas pour se donner bonne conscience.
La France, royaume du croissant et du petit café pour déjeuner? Mon cul oui!
Pour avoir travaillé 3 ans dans une boulangerie française à Montréal, j'ai ma petite idée sur le croissant et l'amandine.
C'est pas parce que tu badigeonnes un croissant ordinaire avec de l'abricotine et que tu saupoudres d'amandes effilées que ça peut appeler ça un croissant aux amandes!
Le local connaît toujours son boulanger et rapporte des trucs délicieux pour le déjeuner de ses invités. Mais si l'invité cherche quelque chose par lui-même, il va chercher longtemps!
Une amandine se fait avec des croissants au beurre de la veille, gorgés de pâte d'amandes et de sucre glace! Ça c'est bon!
Et pour le café, on repassera! Les rues ont été envahies par l'ennemi Starbuck que j'ai fui comme la peste.
Le café peut être bon.. Mais servi dans un dé à coudre... J'ai alors besoin d'une dizaine de dés à coudre pour être satisfaite! Et ne leur demandez pas de lait! Vous les insulteriez!
L'Angleterre
C'est de notoriété publique que les Anglais mangent mal. Il suffit de visiter une épicerie pour comprendre que ce n'est pas un mythe. L'étale de fruits et légumes fait 4 pieds de long alors que le rayon des repas tout préparé congelés, emballés sous vide ou louchement emballés fait 3 allées à eux seul! C'est pourquoi la bouffe ethnique a su se créer un chemin enviable dans l'alimentation de l'Anglais. L'Inde, ancienne colonie anglaise, se démarque bien que la Chine, le Japon et le Vietnam se fraient un chemin enviable dans l'alimentation anglaise. Pas un coin de rue sans son Bui-Bui d'où sort des effluves épicées.
Premier soir à Londres, après un long trajet en avion/train/pieds, on atterrit enfin dans notre minuscule studio vers 23h00. J'ai faim, je veux manger un boeuf à moi seule! Mais Londres se couche tôt. Contrairement à la France qui se couche tard. Alors pas le choix de trouver un truc ouvert, n'importe quoi sera le bienvenue. J'ai un peu peur qu'on s'aventure seul dans le quartier. On ne partira pas loin, l'indien du coin fera l'affaire.
Donc à minuit, sur la minuscule table de notre 12m carré (no joke), je m'envoie un curry délicieux. Pleins de légumes gouteux et de l'agneau qui ne se défend pas sous la dent. Pour 11 livres, deux plats qui nous feront 2 repas.
Si j'ai eu du mal à trouver des croissants et du café digne de ce nom en France, le Londonnien ne semble plus boire de thé! Il est abonné aux cafés exotiques. À 16h00, les cafés sont pleins à craquer et que boivent-ils? Du café! On vent des tasses, des cafés du monde entier avec des noms les plus barbares. Mais sur le menu, on retrouve simplement en bas de la liste "tea". C'est tout? Pas de "Lady Greay" ou de "Breakfast tea" ou tout autre nom romantique... Juste Tea...
Les puristes me diront que je n'ai pas bien cherché, que je n'étais pas au bon endroit. Peut-être... Mais c'était loin d'être évident. S'il y a encore des salons de thé, ils ne s'affichent pas clairement!
Je rêvais d'un thé avec des scones... Sans que ça ne soit dégueulasse, j'étais loin de ce que je m'étais imaginé. Mais quand on est trempé après une pluie diluvienne, cet arrêt fût quand même plus que satisfaisant!
Beaucoup de restaurants se vantent de servir "the best fish & chips of a town". On voulait manger un de ces plats... Mais je pense que 24$ pour ça... C'est énorme! La purée de pois à la menthe était délicieuse! Le reste était fade et gras, les frites molles et la sauce offerte en dose homéopathique. Et dès qu'on asperge ça de jus de citron, la panure se désintègre. On apprendra plus tard qu'un bon fish & chips, c'est celui qui survivra au jus de citron.
Une amie qui vit en Angleterre m'avait déjà dit que la Guinness voyage très mal. C'est pourquoi on n'en trouve pas en fût ici. Et que ce qu'on boit en cannette n'a rien à voir avec ce qui est servit dans les FreeHouses anglaises. Et qu'elle avait raison. Ce doux liquide n'a rien à voir avec une bière à proprement parlé. C'est un nectar délicieux, doux, crémeux et qui ne goûte même pas ce qu'on trouve dans une canette au Québec. C'est beaucoup moins acide, plus sucré. Sur les verres génériques (pas tous, j'ai eu l'occasion de vérifier à de nombreuses reprises), on trouve des marques qui indiquent où s'arrête le liquide et où devrait théoriquement commencer le col de mousse qui orne le tout.
J'ai inscrit sur ma légende instagram qu'après avoir mangé un Creamtea, je pouvais mourir en paix. Clotted cream, qui n'est ni du fromage à la crème, ni de la crème fouettée, ni même de la crème sure. Qui pourrait ressemble à de la crème fraîche sucrée, mais qui est 100 fois plus goûteuse et la texture du beurre... Ça ne s'explique pas, ça se vit! Une motte sur un scone aux raisins secs et comme si ce n'était déjà pas assez, une généreuse cuillère de confiture. Et on comprend rapidement pourquoi l'Anglais consomme ce truc avec un thé brûlant. Pour faire fondre la pellicule savorique qui nous reste sur le palais.
J'en ai mangé 2 fois... La 2e fois, j'ai exagéré un peu... Légère nausée parce que c'était juste trop bon...
Paris
Paris fût Paris. J'ai mangé Vietnamien, breton, normand (vive la crème fraîche et les lardons). Pas trouvé de saucissons dignes de ce nom.
Fait étonnant: J'ai bu plus de bière que de tout autre chose. Beaucoup plus que le vin!
Et un soir, chez l'épicerie du coin, après avoir acquitté le prix des courses, j'ai détalé comme un lapin.
C'est que le prix était beaucoup trop bas pour ce que j'avais acheté. 8 Euro et des poussières pour un pack de 6 bières et de quoi préparer le souper du soir. 8 Euros, plus ou moins 12$ canadien. Chez nous, le pack de 6 bières de qualité, c'est ce prix-là!
Comme à mon habitude, j'ai cherché l'étiquette qui frappait le plus mon oeil!
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