Cette année, je suis une maman, mais j’ai pas de mérite. Mes trois filles vont bien. Elles sont avec moi 24/7 et j’ai de la chance. Alors vos bons vœux, je vais les prendre et les offrir ...
- aux nouvelles mamans qui ont dû présenter leur bébé à travers la porte patio. C’est triste, mais je pense à vos peurs, à vos incertitudes... Je vous offre tous les encouragements du monde. Vous y arriverez! Vous êtes TOUJOURS suffisamment bonnes et parfaites pour vos enfants... Et s'ils s'en plaindront plus tard, ils feront comme vous, une thérapie à 30 ans! ;-)
- aux mamies qui ne peuvent pas serrer leurs petits enfants dans leurs bras. J’aimerais vous offrir ma part. J’ai dit aux filles « Tant que j’ai un gros câlin par jour, à la gang, je devrais pas trop vous étouffer... Faites-vous un horaire!» Mais les mamies qui doivent se contenter d’un Face Time un peu impatient de retourner à sa game ou son live sur Instagram. Je vous offre toute ma part de tendresse. Quand on grandit, qu'on vieillit, on oublie malheureusement tous les sacrifices qu'elles ont fait pour nous. Elles auront l'oeil mouillé de vos exploits et souhaiteront secrètement obtenir un peu de crédit pour vos bons coups. Cette année, j'ai deux amies qui sont devenues grands-mères et je n'ose imaginer ce que ce doit être...
- aux mères qui devront restées seules aujourd'hui et qui attendront peut-être un appel qui ne viendra pas. Je vous offre ma part de sourire et de "Je t'aime"
Mais les mamans infirmières/préposées/caissières/médecins/pharmaciennes/éducatrices/ policières/ ambulancières et toutes celles qui vont au front pour que le plus dur de mon travail soit de ne pas pouvoir voir mes élèves... Parce que ces mères-là partent la peur au ventre de rapporter avec elles, sans le savoir, un peu de douleur et de souffrance... Et c'est quand elles ne doivent pas carrément se faire violence et de se séparer temporairement de leurs enfants pour leur sécurité à eux.
Je vous aime les mamans...
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